mes excuses, car je ne parviens pas
à faire la mise en page ...
ce texte est écrit en strophes
de huit vers et ainsi de suite
et non comme présenté ici,
des vers à la file indienne!!
La poésie, la voici...
La force pour l’écrit.
Quand le froid sème en nous un peu de mal de vivre
Oublié, çà et là, comme l’on ferme un livre
Au peut-être de soi dans le ventre du temps
Oublié de la vie que le lointain fredonne
En un ciel ignoré que l’Ignoré pardonne
Il faut bien du courage et beaucoup d’abandon
La force pour l’écrit et pour l’écrit le don
Comme on connut « l’ainsi » qui se crut un« pourtant ! »
Les chemins envolés parsèment sur les murs
Des ombres égorgées par les cris d’un murmure
Et dans le froid blessant dont le corps se fait pieux
Lorsqu’il ne reste rien qu’un peu de retenu
Pour l’âme ou pour l’esprit qui recherche les nues
Il faut bien du courage et beaucoup d’abandon
La force pour l’écrit et pour l’écrit le don
Comme on appelle à soi la puissance de Dieu !
De n’être rien du tout ce n’est pas tant le deuil
Il est toujours, aux mots, le possible d’un seuil
Mais le temps par le temps s’indivise et s’éteint
Comme à la croix des jours se tait l’abnégation…
Comment vaincre l’oubli de sa révolution
Lorsqu’il faut du courage et beaucoup d’abandon
La force de l’écrit et de l’écrit le don
Chaque fois recherchant où s’ouvre le matin ?
Pour l’amour d’être en vie quand bien même ses leurres
Depuis l’oubli de soi comme en soi ce qui pleure
Il serait « l’émouvoir » plus ému que lui-même
Ou bien son propre Enfant acquitté des blessures
Comme, pour Lui, prier, ainsi que le rassure
Le courage d’écrire et beaucoup d’abandon
La force de l’écrit et de l’écrit le don
Chaque fois qu’en pensant Il reçut un « Je T’aime ! »
Quand le froid sème en nous un peu de mal de vivre
On cache son regard dans n’importe quel livre
On y trouve un chemin d’un chemin épleuré
« La rivière Piedra * » où s’assit Une Femme
Entre ses mains son cœur, la beauté de son âme
Le courage d’aimer et beaucoup d’abandon
La force de l’écrit et de l’écrit le don
Oubliée : « Je me suis assise et j’ai pleuré * ! »
* Paulo Coelho
Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j’ai pleuré
Alain Girard
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Le 31 12 2012
Dépôt SACEM au nom de : SARAH et LUCIE GIRARD