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Titre du blog : Créer c'est résister
Auteur : Girard_Kervel
Date de création : 13-08-2015
 
posté le 13-08-2015 à 22:43:38

Mais la Poésie, me direz-vous!


mes excuses, car je ne parviens pas

à faire la mise en page ...

ce texte est écrit en strophes

de huit vers et ainsi de suite

et non comme présenté ici,

des vers à la file indienne!!





La poésie, la voici...

La force pour l’écrit.


Quand le froid sème en nous un peu de mal de vivre

Oublié, çà et là, comme l’on ferme un livre

Au peut-être de soi dans le ventre du temps

Oublié de la vie que le lointain fredonne

En un ciel ignoré que l’Ignoré pardonne

Il faut bien du courage et beaucoup d’abandon

La force pour l’écrit et pour l’écrit le don

Comme on connut « l’ainsi » qui se crut un« pourtant ! »

Les chemins envolés parsèment sur les murs

Des ombres égorgées par les cris d’un murmure

Et dans le froid blessant dont le corps se fait pieux

Lorsqu’il ne reste rien qu’un peu de retenu

Pour l’âme ou pour l’esprit qui recherche les nues

Il faut bien du courage et beaucoup d’abandon

La force pour l’écrit et pour l’écrit le don

Comme on appelle à soi la puissance de Dieu !

De n’être rien du tout ce n’est pas tant le deuil

Il est toujours, aux mots, le possible d’un seuil

Mais le temps par le temps s’indivise et s’éteint

Comme à la croix des jours se tait l’abnégation…

Comment vaincre l’oubli de sa révolution

Lorsqu’il faut du courage et beaucoup d’abandon

La force de l’écrit et de l’écrit le don

Chaque fois recherchant où s’ouvre le matin ?

Pour l’amour d’être en vie quand bien même ses leurres

Depuis l’oubli de soi comme en soi ce qui pleure

Il serait « l’émouvoir » plus ému que lui-même

Ou bien son propre Enfant acquitté des blessures

Comme, pour Lui, prier, ainsi que le rassure

Le courage d’écrire et beaucoup d’abandon

La force de l’écrit et de l’écrit le don

Chaque fois qu’en pensant Il reçut un « Je T’aime ! »

Quand le froid sème en nous un peu de mal de vivre

On cache son regard dans n’importe quel livre

On y trouve un chemin d’un chemin épleuré

« La rivière Piedra * » où s’assit Une Femme

Entre ses mains son cœur, la beauté de son âme

Le courage d’aimer et beaucoup d’abandon

La force de l’écrit et de l’écrit le don

Oubliée : « Je me suis assise et j’ai pleuré * ! »

* Paulo Coelho

Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j’ai pleuré

Alain Girard

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Le 31 12 2012

Dépôt SACEM au nom de : SARAH et LUCIE GIRARD